Les trésors de Budapest

en mars 2016, au musée du Luxembourg

Comme cela devient un excellent usage, pendant la réfection de leur musée, au lieu de laisser sommeiller leurs trésors à l’abri, les musées organisent une tournée des capitales européennes pour une sélection de leurs plus belles œuvres afin de les laisser admirer par le plus grand nombre.

Déjà vue par certains à la Royal academy of arts de Londres, nous ne pouvions ne pas proposer aux amopaliens d’aller s’extasier devant des magnifiques peintures.

Jozseph Rippl Ronai, Femme à la cage

Les Galeries nationales hongroises présentent la production artistique du pays, mais aussi le meilleur de l’art européen, tant l’histoire de la Hongrie est liée à celle de l’immense Empire austro-hongrois et à la puissante dynastie des Habsbourg. En 1871 par l’État hongrois achète des six cents chefs-d’œuvre de la collection des princes Esterházy, lesquels jouèrent un rôle important à la cour de Vienne. On retrouve au musée du Luxembourg des chefs-d’œuvre de Dürer, Cranach, Véronèse, Tintoret ou Goya. La politique d’acquisition avant-gardiste du musée dès la fin du XIXe siècle nous permet de découvrir des œuvres de Cézanne, Manet, Van Gogh ou Gauguin, de retour à Paris pour quelques semaines.

Edouard Manet, La dame à l’éventail, ou Jeanne Duval, maîtresse de Baudelaire

Photos Bernard Gomel