Le site des amopaliens de Paris XII-XIII et de leurs amis
Exposition Gauguin, l’alchimiste
Visite commentée au Grand Palais, en janvier 2018
Paul Gauguin (1848-1903) est l’un des artistes français majeurs du XIXe siècle et l’un des plus importants précurseurs de l’art moderne. L’exposition du Grand Palais retrace son étonnante carrière, dans laquelle il a exploré les arts les plus divers : peinture, dessin, gravure, sculpture et céramique. Les chefs-d’oeuvre réunis mettent en avant le travail de l’artiste sur la matière ainsi que son processus de création : Gauguin bâtit son art sur la répétition de thématiques et de motifs récurrents.
Il est difficile de résumer par quelques lignes l’œuvre immense de ce peintre.
C’est d’abord un jeune bourgeois qui s’engage dans la marine puis est employé chez un agent de change à Paris. Il se marie avec une Suédoise dont il a 5 enfants et mène une vie bien organisée, mais Gauguin est attiré par la peinture il finit par tout abandonner pour s’y consacrer entièrement.
Arrive alors la période bretonne ; Gauguin se rend à Pont Aven où il rencontre des peintres dont Pissarro, Emile Bernard, Paul Sérusier, Puigaudeau, il peint le portrait de la belle Angèle, la plus belle fille de Pont Aven puis se rend ensuite à Arles où il rencontre avec Van Gogh mais cela se termine par une rupture violente.
Il se réfugie en Polynésie où il pense retrouver l’exotisme, le calme, la couleur. De magnifiques tableaux illustrent cette période. Le bonheur espéré ne dure pas et les tableaux ne se vendent pas. Il rentre en France où ses œuvres ne se vendent pas mieux ;c’est encore un échec !
Il part à nouveau en Polynésie. Sa santé se dégrade l’alcool, la morphine ne l’aident pas dans ses doutes. Il se réfugie aux Iles Marquises, se querelle avec les représentants de l’église, l’administration. Il est malade et décède en 1903.
Beaucoup de toiles illustrent ces différentes périodes. On découvre que Gauguin sculptait le bois, travaillait la céramique.