Récital de Jean-François Zygel au musée Jacquemart-André

Février 2020

La rotonde de l’hôtel Jacquemart-André, en attendant le concert, nous nous rafraîchissons d’une coupe de Champagne et de quelques petits fours tout en déambulant dans le musée qui nous est ouvert.
Portrait Jean-François Zygel (source site musée Jacquemart-André)

« Quand j’improvise, je me raconte une histoire, surveillant (mais pas trop) les mélodies qui s’entrecroisent, les modulations qui s’installent, la transformation des rythmes et des phrases. Je suis là avec mes doigts, mes oreilles, mes rêves. Sans partition. Sans crainte du trou de mémoire. Ni de la fausse note ». Jean-François Zygel

Ici, nous écoutons la musique comme dans un salon

Il y a toujours un moment dans la vie d’un musicien où Bach lui tombe sur la tête…
Prenez Mozart, Beethoven, Schumann (qui disait du ,Clavier bien tempéré qu’il était son « pain quotidien »), Chopin (qui commençait ses journées par l’exécution d’un Prélude et fugue), Brahms, Liszt, sans oublier Chostakovitch et Hindemith…
Plus récemment, Bach est devenu la nourriture préférée des improvisateurs, particulièrement des musiciens de jazz.
Serez-vous choqués que je m’empare à mon tour de la musique de Bach, que j’en livre ma vision, que je me souvienne du XVIIIe siècle pour mieux inventer le XXIe siècle ?

Jean-François Zygel

Après avoir remporté dix premiers prix au Conservatoire de Paris (CNSMDP), une Victoire de la Musique et le premier prix du Concours international d’improvisation au piano de la Ville de Lyon, Jean-François Zygel fonde il y a quinze ans la classe d’improvisation au Conservatoire de Paris.