Opéra comique ; Le Comte Ory

Opéra de Gioacchino Rossini, décembre 2017, suivi d’un dîner au restaurant « Les noces de Jeannette »

Le cœur culturel de la capitale se concentre sur les grands boulevards. Rossini a profondément marqué Paris où il a vécu 26 années avec quelques absences. Il dirige le théâtre des Italiens. Sa musique est gaie, jubilatoire. Rossini est une vedette aimée du publique ; Le Comte Ory , une intrigue bouffe lui permet de sauver de l’oubli par un recyclage la partition du voyage à Reims
Le comte Ory que nous avons auquel nous avons assisté était dirigé par Louis Langrée et les décors étaient de Denis Podalydes.

Le frère de la belle comtesse Adèle est parti en croisade laissant sa sœur sous bonne garde dans son château de Formoutiers. Le comte Ory, séducteur impénitent, décide de profiter des circonstances pour s’introduire auprès d’Adèle, déguisé en ermite. Hélas, tous ses efforts de séduction sont déjoués quand sa supercherie est découverte. C’est donc sous un nouveau déguisement qu’il reprend son galant assaut qui le conduira jusque dans la chambre d’Adèle, mais trop tard ! L’annonce du retour des valeureux croisés va le contraindre à fuir discrètement et définitivement.

L’Opéra-Comique à pour spécialité des morceaux chantés qui s’intègre à du théâtre parlé. L’Opéra-Comique s’oppose en cela à l’Opéra qui est entièrement chanté. Un an après le Comte Ory, Rossini cesse de composer, il décède après 40 ans de silence musical en 1868, il n’a que 37 ans.

Après le spectacle, plusieurs amopaliens ont souhaiter rester ensemble et partager un dîner dans le sympathique restaurant « Les noces de Jeannette », à quelques mètres de l’Opéra comique. Le restaurant porte le nom d’un Opéra-Comique créé salle Favart.

Texte Rose-Marie Wilbert

Photos Bernard Gomel