Décembre 2018 – Musique de Gioacchino Rossini, livret de Jacopo Ferretti d’après Cendrillon de Charles Perrault
Les éléments surnaturels apparaissant dans le conte de Charles Perrault ne figurent pas dans le livret de Ferretti. Quelques éléments ont également été modifiés, par exemple, la pantoufle de vair est remplacée par un bracelet. La fée est quant à elle remplacée par Alidoro, philosophe et tuteur du Prince Don Ramiro, dont Angelina (Cendrillon) est éprise. De même, l’acariâtre belle-mère est remplacée par Don Magnifico, père de Clorinda et Tisbe, et beau-père d’Angelina.

Comme il l’indique dans le sous-titre du livret, Ferretti a voulu montrer que la bonté triomphe, puisqu’à la fin, au moment de devenir reine, Cendrillon pardonne à son père et à ses deux sœurs de l’avoir traitée de façon si injuste au fil des années. Ferretti a également introduit des éléments de comédie dans son livret : comique de situation, répliques, jeux entre personnages (Don Magnifico et le faux Prince lorsque ce dernier lui révèle la supercherie, jeu d’inversion des rôles de Prince et de valet, etc.)
L’histoire est néanmoins proche de celle du conte dans son déroulement.
Quelques amopaliens avaient souhaité prolonger cette belle soirée par un dîner au Café de Paris, une table leur était réservée et le repas fut très agréable.
Sauf indication différentes, photos Bernard Gomel





